04 novembre 2005

Et si on commençait...

Cher Groenland, cher groupe (quel optimisme),

Ceci est une première. Sûrement pas une première mémorable, mais une première tout de même. Vous pouvez vous asseoir. Mais je prône la liberté : lisez debout si vous préférez.

J'éprouve le syndrome du blogue blanc. Évidemment. (Quelle belle adaptation des expressions figées et des nouvelles technologies.)

Je n'ai pas réussi à identifier la raison pour laquelle je veux écrire ici. Je ne fais pas de voyage extraordinaire pour lequel je souhaite montrer mes photos de couchers de soleil, je ne suis pas sur le point de trouver un vaccin contre la grippe aviaire, je n'éprouve pas non plus le besoin de montrer que mon nombril est plus beau que celui des autres. Dommage, non? Mon absence de réponse est la seule réponse que je peux fournir aux questions que vous ne vous posez même pas. Merveilleux, pas vrai? Les raisons suivront (peut-être) lorsque je les aurai assemblées; présentement, c'est flou et très éloigné de Descartes.

Je ne vous ferai pas le plaisir de vous pulvériser toute l'information qui pourrait me définir non plus, pas dans cet immédiat-ci et peut-être pas tantôt non plus. Je n'en ressens pas le besoin, je ne veux pas de vote pour être sauvé et avoir un album facile à vendre... J'y vais au compte-goutte avec ces affaires-là.

Alors, on s'entend pour un salmigondis (Dictée des Amériques, Marie-Claire Blais) de cossins (pas celui-ci, par contre) plus ou moins pertinents. Qui a dit vessie psychique partielle? D'accord, je seconde.

Je n'offre pas de garanties sur la fréquence exemplaire des mises à jour. Pas de remboursements, non plus. Quelle bonne aubaine! vous n'aviez pas payé...

À la prochaine, si ça vous le dit.

Sinon, je ne le saurai probablement pas; vous voyez comme tout s'arrange.

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