07 novembre 2005

À demain qui vient toujours un peu trop vite

(Partez la musique, je fais une brève mise en situation...)

Il y a de cela presque longtemps (après l’extinction des dinosaures, mais avant les fusions municipales), j’avais mis le cap sur Ottawa, pour aller y chercher un bout de papier dispendieux. Au cours de la dernière année, le papier obtenu en bonne et due forme, Hull (l’arrondissement néo-gatinois fusionné) fut déserté. Dans le lot des nouveaux diplômés, je quittai mon appartement (garçon, je vous reprendrais bien un de ces petits euphémismes...) moyen. C’était le retour au pays natal, dans la Montérégie mal connue, fourre-tout hétéroclite de villes éparses et presque interchangeables.

(Fin de la musique, decrescendo...)Ainsi donc, ce samedi, on a ratissé un peu, et on a réussi à attirer assez de personnes, de Sudbury à Montréal (Toronto n’est pas venue, Lévis était déjà rapatriée) pour partager une fondue arrosée de quelques bouteilles de rouge puis finalement de Molson Ex (un cépage que je connaissais mal).

Une guitare est apparue. On a faussé en chœur sur Saskatchewan, on a écorché les oreilles de Richard Desjardins, on a permis à Joe Dassin de ressusciter le temps d’une chanson.

Belle soirée, vraiment. Sauf peut-être pour Richard Desjardins. Mais on ne lui a pas lancé de trophée sous prétexte qu'il n'était pas là.

(Construction de l'image personnelle : plus tard quand vous croirez que je suis un sale intello, ceci vous permettra de constater que je peux aussi avoir du plaisisr dans les petites choses simples de la vie.) 

1 commentaire:

François a dit...

Ah merci, c'est tellement gentil! Je suis presque assez naïf pour croire que des gens laissent un message en anglais sur un blogue en français, tout naturellement, parce qu'ils aiment le contenu... Wouhou! Enlevez-moi quelques neurones et je le crois, juré!