31 décembre 2007

Propagande du temps des Fêtes

Lecteurs amicaux, expatriés et réfugiés politiques, pingouins, jardiniers, chauffeurs, majordomes, ministres du culte, maître du loft et pourfendeurs de Josélito Michaud (mais oui, tu peux être dans deux catégories), bon après-midi,

Sentez-vous cette apaisante chaleur que la douce flamme de la période des Fêtes fait naître dans vos cœurs (surtout dans le ventricule gauche, oui, ça doit y être maintenant, il serait grandement temps)? Voyez-vous comme elle illumine et égaie vos jours (surtout les impairs, mais pas le 33)? Bon, si j’étais vous, j’y verrais, car elle embrase présentement votre nappe en papier avec des pères Noël (mais Noël est passé, tu peux laisser brûler à moins que tu comptes utiliser la même pour le jour de l'An)...

Donc, dans le cadre de cette période si propice à faire renaître joie, Jésus, et ange déchu qui dodeline de la tête pour un p’tit trente sous (jeune depuis 1947), c’est avec allégresse que je vous offre ma tournée de bons vœux tout droit sortis du four (alors sois pas surpris si tu trouves un peu d’épinards gratinés dessus).

Enduisez-vous donc de bonheur, roulez-vous dans la félicité, et enfournez-vous dans l’extase jusqu’à ce que jubilation s’ensuive (ou jusqu’à ce que ça devienne un peu croustillant et doré). Jouez hautbois et résonnez musette (ou gazou), si ça vous chante. Empiffrez-vous de faste nourriture, savourez un bon jeu de mots (comme celui précédemment énoncé) avec votre beau-père, dansez avec votre secrétaire préférée, c’est le début d’un temps nouveau.

Alors oui, joyeuses Fêtes inclusives à vous, à nous, aux autres qui sont nous aussi, et à ceux qui se sentent mieux incarnés par l’utilisation d’autres pronoms personnels (toi que je tutoie entre parenthèses, supposons). Et passez donc une belle année 2008, car les années sont plus plaisantes lorsqu’elles sont belles. Ce n’est pas de la discrimination, c’est ainsi.

10 commentaires:

Galad a dit...

Merci pour les bons voeux, cher François!

Suivant tes suggestions, j'ai enduit Josélito d'un gratin aux épinard, l'ai enroulé dans la nape de Noël et l'ai enfourné. C'est avec allégresse, extase et jubilation que je l'ai ensuite fumé en compagnie de mon beau-père et de sa secrétaire sénégalaise.

(Maintenant, j'ai beau lire et relire ton billet, je n'y trouve aucune mention d'un comprimé de Tylenol. Dommage...)

Galad a dit...

J'allais oublier: Bonne année à toi aussi!

François a dit...

Désolé Josélito, où que tu sois et quelle que soit la forme que tu possèdes maintenant, je crois qu'il y a eu un petit malentendu...

Mais Galad, en cas de doute, l'acétaminophène peut toujours faire partie de la solution. Il suffit d'y croire... mais enfin, t'as pas lu le Secret ou quoi?

Jerome Joseph Gentes a dit...

Monsieur,
J'adore le nom de votre blog! Je suis un americain qui habite pres de Buffalo, New York, et en cherche pour le source d'une phrase bien connue de Camus ("Au milieu de l'hiver...") je trouvais votre blog et j'ai ris quand je lisais le nom. Je suis desole' parce que mon francais est pauvre, mais j'ai compris un peu...

François a dit...

Hé bien, merci pour ce commentaire venu du sud. En espérant que vous n'avez pas été trop déçu de ne pas trouver ici la source de votre citation de Camus...

Galad a dit...

«Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été.»

Albert Camus

Galad a dit...

Effectivement, la source semble impossible à trouver...

François a dit...

Je suis tombé sur ceci :
« Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. »
Ça semble provenir de L’Eté, et ce serait un extrait du Retour à Tipasa, c'est du moins ce que google m'a dit...

Anonyme a dit...

Monsieur,

Je suis jaloux de lire que des gens tombent sur votre site en cherchant des citations d'auteurs existentialistes, alors que le mien attire par erreur des gens qui cherchent comment trucider des pigeons...

Je ne vous en souhaite pas moins une excellente année qui, je nous l'espère, vous inspirera d'autres nombreux excellents billets.

Érich Karl Fedder

François a dit...

Monsieur,

Ne soyez pas jaloux, je ne compte plus les amateurs de luxure qui doivent repartir plutôt déconfits. Puis d’ailleurs, comment trucider des pigeons, ça semble vraiment un excellent créneau…

Je vous retourne donc le souhait, non pas que je ne veuille pas le garder, mais parce que je trouve qu'il se partage bien.