01 mai 2006

Effets secondaires

Je suis impressionné par votre sens du devoir, vous qui êtes toujours au poste pour traquer les polémiques, pour partir les débats, pour étendre vos émotions, pour analyser les aléas des parcelles de vie qui parsèment ces espaces bien hétéroclites.

Vous puisez souvent ce temps d’un puits qui semble surabondant, pour éteindre des feux qui paraissent fréquemment inextinguibles.

Je m’explique toujours aussi mal mon parcours par ici, ma quête de choses que je sais pas trop chercher, mon besoin de remplir des pages d’incertitude, de futilité, d’anecdotes, de pensées. Je multiplie les contraintes, les limites, les zones dangereuses, les terrains glissants. J’édulcore mon besoin d’écrire à travers les tamis de mes inhibitions.

Par contre, l’analyse que je fais de cette granulométrie étonnante est bien indocile, bien inégale.

Ceci ne serait donc qu’une grande cachotterie, qu’une activité clandestine presque téméraire?

Bon, je jette maintenant cette bouteille à la mer, et rentre au port. J’ai une grippe d’homme à dominer. Que mettent-ils donc dans ce sirop pour la toux?

2 commentaires:

Mamathilde a dit...

Pourquoi écrire, pourquoi bloguer? Vastes questions. Je dirais qu'au départ ça doit répondre à un besoin d'être entendu. Ensuite, c'est toi qui voit ce que tu as besoin de dire. Pour moi, c'est le plaisir de raconter la vie dans ce qu'elle pourrait être qui prime.

François a dit...

Vastes questions. Redondantes, aussi.
Je suis tranquille jusqu'au prochain assaut!
Tu sais, ta réponse ne m'étonne pas, c'est dans l'esprit de tes textes.