09 mars 2011

Septième épître – le retour au travail

Cher sauf-conduit pour le congé parental,

Voilà, j’ai sauté un bon chapitre, mais toute bonne chose a une fin, comme le dit le philosophe anonyme souvent cité. C’est ce qui explique que c’est à notre tour de te réveiller tôt et que le matin prend désormais des allures de sprint, d’où la raison de ces céréales que tu ingurgites avant même d’avoir les yeux complètement ouverts. Quoi, c’est ça la vie normale, ce rythme-là? Mais avant, tout ce beau leurre, les trois mois de matinées au tempo adagio, à mâcher le toutou bleu laid dans le salon en essayant de résoudre le problème des tours de Hanoï, autant que possible en xN–1 coups (où N est le nombre de disques)? Hé oui, c’est ça qui est ça, et pendant qu’on y est le père Noël n’existe pas non plus, faudra t’y faire.

Fini donc, notre quasi-solipsisme maison; il faut maintenant sortir de la tanière (ni sombre ni misérable, ne t’inquiète pas) pour autre chose que les promenades en traîneau et le ravitaillement, voir si mes dossiers se sont fossilisés au travail, effacer 200 messages électroniques accumulés, et replonger dans les froides eaux torrentielles.

Alors, laisser choir une bordée de neige par-dessus tout ça le matin même où il fallait s’y lancer, disons que les météorologues auraient pu y renoncer. Ce n’est pas très coopératif.

2 commentaires:

Bernard a dit...

Bon ben bon retour là là (comme dirait le maire Tremblay - l'autre)

François a dit...

Ben c'est ben fin là là.