18 septembre 2008

Inaptitude

Dans un élan rationnel particulièrement désagréable en dépit de ma rationalité générale usuelle qui pourrait pour certains déjà paraître particulièrement désagréable, je me suis dernièrement livré avec une fougue mitigée à remplir un mandat d’inaptitude. Oui, ce genre de document où tu décides en pleine possession de tes moyens qui possédera tes moyens lorsque tu n’auras plus les moyens de les posséder. Bref, déjà assez sujet à me questionner sur ce que je veux faire maintenant et ce soir après souper, moi pour qui les plans quinquennaux personnels relèvent de l’acrobatie intellectuelle avec points d’ancrage mal assurés, j’ai décidé qui allait s’occuper de m’arroser et de couper mes feuilles jaunes si j’accédais au statut de plante verte. J’ai cru bon par contre d’attendre un peu avant de décider qui allait s’occuper de mes enfants immatérialisés dont la date de mise en circulation projetée n’est pas encore disponible.

Mon déplaisir et moi étions donc rendus inséparable à peu près à la moitié du formulaire lorsqu’il nous fallut décider du genre d’environnement auquel nous aspirerions lorsque aspirer et plein d’autres verbes d’action plus ou moins active allaient devenir des tâches particulièrement laborieuses.

J’ai réprimé mon besoin d’écrire de façon formelle que je refusais d’office toute chambre pastel.

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