Et tant qu'à refuser de prononcer le « t » final (ce que j'approuve), on devrait carrément moderniser l'orthographe du mot et écrire « scorbu » (CE N'EST PAS DE L'IRONIE). Il n'y a guère que tante Irène, les pensionnaires du Couvent Ste-Marie-des-saintes-Plaines, Daniel Pinard, Thierry Ardisson et les quarantes pas-tuables qui s'en plaindront.
Pour audit je savais (je suis auditrice de métier et non, ce n'est pas laid du tout!) mais scorbutte? Il me semble que ça sonne encore plus purulent...
Tiens, après vérification, le Littré recommande de ne pas prononcer le t final de scorbut. Tout n'est peut-être pas perdu!
Merci de votre déférence, ne sont-ce-tu pas les vraies affaires, ça! Il y a une joie certaine à savoir que je ne serai pas seul à taire cet ignoble t de scorbu (j'ose). Et ça me rend bien heureux que le Littré souscrive aussi à ce combat!
Pour ce qui est des dix commandements, l'idée me plaît bien. Je veux et vais le faire, mais ce ne sera peut-être pas tout de suite; je ne vois pas trop de places disponibles au mont Sinaï prochainement. J'imagine donc qu'il n'y a pas trop de mal à adorer un veau d'or en attendant...
Je reviens au « scorbu ». Il semble que la prononciation sans «t» final soit plus ancienne et qu'elle ait simplement été conservée au Québec pendant que les extra-terrestres d'outre-atlantique développaient une nouvelle prononciation, peut-être sous l'influence de poètes baroques cherchant à augmenter la portée de leur rime (ex. : «morte du scorbut/enterrée sous la butte»). Bref, le « scorbu » est un régionalisme, que je qualifierais de bon aloi. Le Robert erre en ne le signalant pas et Marie-Éva aussi. Parions que cette dernière serait ouverte à la discussion, mais que Josette Rey-Debove nous fermerait la porte au nez.
Enfin, j’imagine que Josette n’ouvrirait pas du tout la porte, à moins d’un extraordinairement féroce et tardif spasme post-mortem. Ne reste plus qu’à orienter la manifestation et le lobbying vers Marie-Éva... Je fournirai la tisane de bouleau.
10 commentaires:
C'est scandaleux!
C'est dégueulasse!
Et tant qu'à refuser de prononcer le « t » final (ce que j'approuve), on devrait carrément moderniser l'orthographe du mot et écrire « scorbu » (CE N'EST PAS DE L'IRONIE). Il n'y a guère que tante Irène, les pensionnaires du Couvent Ste-Marie-des-saintes-Plaines, Daniel Pinard, Thierry Ardisson et les quarantes pas-tuables qui s'en plaindront.
Un dernier commentaire : quid de cette série de billets sur les dix commandements commandée par ces dames?
Pour audit je savais (je suis auditrice de métier et non, ce n'est pas laid du tout!) mais scorbutte? Il me semble que ça sonne encore plus purulent...
Tiens, après vérification, le Littré
recommande de ne pas prononcer le t final de scorbut. Tout n'est peut-être pas perdu!
Merci de votre déférence, ne sont-ce-tu pas les vraies affaires, ça! Il y a une joie certaine à savoir que je ne serai pas seul à taire cet ignoble t de scorbu (j'ose). Et ça me rend bien heureux que le Littré souscrive aussi à ce combat!
Pour ce qui est des dix commandements, l'idée me plaît bien. Je veux et vais le faire, mais ce ne sera peut-être pas tout de suite; je ne vois pas trop de places disponibles au mont Sinaï prochainement. J'imagine donc qu'il n'y a pas trop de mal à adorer un veau d'or en attendant...
Je reviens au « scorbu ». Il semble que la prononciation sans «t» final soit plus ancienne et qu'elle ait simplement été conservée au Québec pendant que les extra-terrestres d'outre-atlantique développaient une nouvelle prononciation, peut-être sous l'influence de poètes baroques cherchant à augmenter la portée de leur rime (ex. : «morte du scorbut/enterrée sous la butte»). Bref, le « scorbu » est un régionalisme, que je qualifierais de bon aloi. Le Robert erre en ne le signalant pas et Marie-Éva aussi. Parions que cette dernière serait ouverte à la discussion, mais que Josette Rey-Debove nous fermerait la porte au nez.
Enfin, j’imagine que Josette n’ouvrirait pas du tout la porte, à moins d’un extraordinairement féroce et tardif spasme post-mortem. Ne reste plus qu’à orienter la manifestation et le lobbying vers Marie-Éva... Je fournirai la tisane de bouleau.
Le scorbu : t'as une chance de t'en remettre
Le scorbutte : c'est fatal!!!
Voilà, c'est donc aussi par souci de préserver l'espoir qu'on parlera de scorbu.
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