Jeune enfant, tu étais rarement aussi attentif devant le téléviseur qu’au moment où l’émission en cours était remplacée par une image figée avec un dessin en camaïeu peu inspirant et une musique d’ascenseur au mieux sirupeuse, sinon insipide. Il y avait là quelque chose de bien frappant pour ton jeune imaginaire réceptif.
Depuis, les intermèdes font partie de ta vie. Tu aimes les intermèdes (et qui sait, peut-être les intermèdes t’aiment-ils).
Ces temps-ci, il t’a semblé que la vie était un intermède. Ou encore une rame de métro que tu n’arrivais pas à rattraper. Non pas seulement que tu es en banlieue et que métro ici ne rime qu’avec tournedos (et rattraper des rames de tournedos, alors ça, on n’en parlera pas…), mais parce que parfois la vie, elle te fait faire plein de projets qui t’occupent tard le soir dans ton bureau dont les cloisons en vogue ces années-ci se portent aux trois-quarts de la hauteur du plafond.
Comme si ce n’était pas suffisant, tes paris électoraux n’ont pas tenu la route et tu fus forcé de céder trois dollars et quarante misérables cents au vainqueur, au troisième étage du bureau. Tu fus donc en mesure de comptabiliser ta défaite électorale. Un résultat d’élection qui a tout l’air d’un intermède lui aussi, avec ou sans la voix en arrière-plan des barres verticales pour annoncer «nous éprouvons présentement des difficultés».
Puis, épuisé, tu arrivas à Pâques, passas le vendredi à ramasser la poussière qui flânait en groupe derrière les sofas et sous les objets qui manquent toujours de mobilité, entre les va-et-vient à l’épicerie. Puis en attendant le Messie, tu t’évertuas à transformer ton estomac en laboratoire de lixiviation pour jambon, chocolat, sirop d’érable et pommes de terre.
Un intermède, disais-tu…
Depuis, les intermèdes font partie de ta vie. Tu aimes les intermèdes (et qui sait, peut-être les intermèdes t’aiment-ils).
Ces temps-ci, il t’a semblé que la vie était un intermède. Ou encore une rame de métro que tu n’arrivais pas à rattraper. Non pas seulement que tu es en banlieue et que métro ici ne rime qu’avec tournedos (et rattraper des rames de tournedos, alors ça, on n’en parlera pas…), mais parce que parfois la vie, elle te fait faire plein de projets qui t’occupent tard le soir dans ton bureau dont les cloisons en vogue ces années-ci se portent aux trois-quarts de la hauteur du plafond.
Comme si ce n’était pas suffisant, tes paris électoraux n’ont pas tenu la route et tu fus forcé de céder trois dollars et quarante misérables cents au vainqueur, au troisième étage du bureau. Tu fus donc en mesure de comptabiliser ta défaite électorale. Un résultat d’élection qui a tout l’air d’un intermède lui aussi, avec ou sans la voix en arrière-plan des barres verticales pour annoncer «nous éprouvons présentement des difficultés».
Puis, épuisé, tu arrivas à Pâques, passas le vendredi à ramasser la poussière qui flânait en groupe derrière les sofas et sous les objets qui manquent toujours de mobilité, entre les va-et-vient à l’épicerie. Puis en attendant le Messie, tu t’évertuas à transformer ton estomac en laboratoire de lixiviation pour jambon, chocolat, sirop d’érable et pommes de terre.
Un intermède, disais-tu…
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