De prime abord, tu ne peux pas vraiment dire que Dieu a beaucoup tergiversé sur celui-là:
(20.13) Tu ne commettras point d’assassinat.
Mais tu vois la main levée, là, à la première rangée. «La traduction classique ne dit-elle pas plutôt que tu ne tueras point? – Oui, bien sûr, tiens, prends un biscuit, tu l’as mérité.» Voilà, ça semble vraiment très clair, et c’est pourtant juridiquement et linguistiquement un commandement très complexe. Donc, tiens, en feuilletant au hasard comme ça dans ta bible originelle non traduite écrite à la main, tu réalises facilement qu’il n’est pas écrit «Tu ne tueras pas» comme dans l’affriolante et guillerette histoire où Caïn tue Abel (lo taharog, ainsi qu’aime à le préciser l’amateur de citations obscures et de sources primaires). En fait, c’est bien «Tu n’assassineras pas», soit lo tirtza’h. Et le beau dans tout ça, c’est donc que Dieu permet de procéder à l’homicide d’origine contrôlée en cas de légitime défense.
À vrai dire, ça te rend particulièrement heureux, parce que tu as quand même tué une quantité condamnable de bibittes ailées zézayant dans la brunante et tu aurais pu subir le divin courroux devant l’Éternel. Mais tout va maintenant beaucoup mieux: c’est évidemment les bibittes qui avaient cherché le trouble.
Oui, Dieu a donc un peu changé d’avis sur le principe de la joue droite et de la joue gauche successives. Dieu merci, Il est maintenant pour la légitime défense.*
Corollaire 1: Dieu est conscient qu’Il a créé des parasites.
Corollaire 2: Dieu apprécie bien Bruce Willis.
* À la suite d'une plainte reçue par ici, l’ombudsman groenlandais convient de noter qu’il s’agit ici d’un anachronisme biblique arrangé avec le gars des vues, en l’occurrence l’auteur de ce blogue. En effet, l’auteur ne voulait pas changer sa conclusion. Il l’assume et compte sur la mansuétude du plaignant pour éviter la pendaison. En effet, la pendaison, ce n'est pas trop dans ses cordes...
(20.13) Tu ne commettras point d’assassinat.
Mais tu vois la main levée, là, à la première rangée. «La traduction classique ne dit-elle pas plutôt que tu ne tueras point? – Oui, bien sûr, tiens, prends un biscuit, tu l’as mérité.» Voilà, ça semble vraiment très clair, et c’est pourtant juridiquement et linguistiquement un commandement très complexe. Donc, tiens, en feuilletant au hasard comme ça dans ta bible originelle non traduite écrite à la main, tu réalises facilement qu’il n’est pas écrit «Tu ne tueras pas» comme dans l’affriolante et guillerette histoire où Caïn tue Abel (lo taharog, ainsi qu’aime à le préciser l’amateur de citations obscures et de sources primaires). En fait, c’est bien «Tu n’assassineras pas», soit lo tirtza’h. Et le beau dans tout ça, c’est donc que Dieu permet de procéder à l’homicide d’origine contrôlée en cas de légitime défense.
À vrai dire, ça te rend particulièrement heureux, parce que tu as quand même tué une quantité condamnable de bibittes ailées zézayant dans la brunante et tu aurais pu subir le divin courroux devant l’Éternel. Mais tout va maintenant beaucoup mieux: c’est évidemment les bibittes qui avaient cherché le trouble.
Oui, Dieu a donc un peu changé d’avis sur le principe de la joue droite et de la joue gauche successives. Dieu merci, Il est maintenant pour la légitime défense.*
Corollaire 1: Dieu est conscient qu’Il a créé des parasites.
Corollaire 2: Dieu apprécie bien Bruce Willis.
* À la suite d'une plainte reçue par ici, l’ombudsman groenlandais convient de noter qu’il s’agit ici d’un anachronisme biblique arrangé avec le gars des vues, en l’occurrence l’auteur de ce blogue. En effet, l’auteur ne voulait pas changer sa conclusion. Il l’assume et compte sur la mansuétude du plaignant pour éviter la pendaison. En effet, la pendaison, ce n'est pas trop dans ses cordes...